L. Delpy

L. is 75 years old. L. is located in Paris at Bulle-bulle.

L. likes to rest during off hours and is trying to write a poem in order to get ahead professionally.

Le jour, la nuit

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Song Details

Le jour, la nuit is Crowdpleaser music in tempo Andante. The music is terrific and the lyrics are perfect. The song was written 7/6/2008 by L. Delpy. The originality is perfect.

Fame: 18
Popularity:
Stage Potential: 20
Genre: Electronica
Owner: The tick to the tock
First Revealed: 7/6/2008 * Songs this old don't have an accurate release date and are considered to be revealed the same day they were composed.

Dominant Instruments

Turntable System
Lead Vocals

Special Lyrics

Le jour et la nuit,
Par définition s'opposent,
L'un porteur de clarté, de chaleur, de vie,
L'autre de pénombre, de fraicheur, de songes.
Sans doute sont-ils complémentaires, l'un ne va sans l'autre, l'autre ne va s'en l'un.
Sans doute ne peut-on point vivre sans l'un, sans l'autre.

Pourtant lorsque le soleil se lève les démons intérieurs se couchent, et lorsque la nuit se réveille, ils le font avec elle.

Le jour mon Être apaisé, mes angoisses mises de côté, grâce à ce soleil qui de mes fantômes me préserve.

La nuit mon Être torturé, mes plaies béantes de sang se vident, pour cause de cette nuit qui de mes tourments se délecte.

Pas une nuit ne m'épargne, de batailles en batailles, contre moi je lutte. Lutte acharnée, nocturne, ridicule, toutes ces peurs trop longtemps refoulées.

Le jour arrivant, de fatigue je me meurt, à quand la fin de ces cris, de ces pleurs? n'arrivant même plus à vivre ce jour salvateur, de crainte que la pénombre ne revienne.

Une nuit de guerre comme les autres, comme tant d'autre en moi la force j'ai trouvé, de lutter, de résister et de vaincre.
Dans les yeux, j'ai regardé mes fantômes, mes démons, mes bourreaux, le courage en moi s'est diffusé.
Plus jamais de cri, plus jamais ces larmes. Plus jamais cette peur de la nuit, comme de la mort nous frémissons.

J'ai enfin compris, quelle était ma peur.
J'ai enfin compris, que de la craindre ne cesserait pas mon tourment,
mais qu'au contraire, de la redouter rendrait mon chagrin plus terrible, et mes nuits plus sombres.

Le supplice par le jour se levant à pris fin, à jamais libérée de ce mal qui était mien.
Le jour et la nuit par définition s'opposent, mais par acceptation se complètent et s'aiment, comme la vie et la mort le sont.

L'un ne va pas s'en l'autre, l'autre ne va pas s'en l'un.
L'un a besoin de l'autre, l'autre à besoin de l'un.